Ensuite, alors qu'en 2021 aucun département n'affichait de baisse des ventes, aujourd'hui ils sont plus d'une soixantaine à être dans le rouge. Les plus fortes baisses sont à l'ouest, en particulier en Bretagne, en Loire-Atlantique et en Vendée.
Vers une baisse de 10% des ventes en 2023
Côté prix, certes 2022 enregistre encore une hausse de près de 6,6% mais c'est un peu moins qu'en 2021 (+7,1%). Dans le détail, on voit par exemple qu'il n'y a plus qu'une ville à afficher une hausse à deux chiffres: Toulon, avec des prix en progression de 13% sur un an.
Nous ne sommes pas loin également des +10% à Pau (+9,9%), Nîmes (+9,8%), Annecy (+9,6%) et Saint-Etienne (+9,4%) et autour de 7% de hausse à Marseille (+7%), La Rochelle (+7%) ou Strasbourg (+7,3%). Quelques villes sont déjà en baisse et souvent les plus grandes comme Paris (-0,9%), Lyon (-1,7%), Bordeaux (-0,5%) et Nantes (-1,1%).
Pour la Fnaim, ce ralentissement va se poursuivre. Elle table sur une baisse des ventes l'an prochain de l'ordre de 10%. Les taux d'intérêt devraient continuer d'augmenter. "Ce sera le paramètre déterminant en 2023", juge la fédération.
Autre enseignement intéressant du bilan 2022 de la Fnaim: les villes où le rendement locatif est le plus intéressant. Au final, il n'y a pas beaucoup d'évolutions car les villes les moins chères ont beau avoir flambé, elles restent les moins chères et donc celles qui affichent les rendements les plus élevés.
Voici les meilleurs rendements locatifs:
- Mulhouse: 8,7%
- Perpignan: 8,3%
- Saint-Etienne: 7,3%
A l'inverse, voici les villes qui affichent les pires rendements:
- Paris: 3%
- Lyon: 3,3%
- Annecy: 3,4%
- La Rochelle: 3,4%
- Bordeaux: 3,6%
- Strasbourg: 3,7%
- Rennes: 3,7%
- Nantes: 3,8%